Dans l’espace de séance, sur la scène des interactions inconscientes.
Rencontre avec le temps singulier/pluriel du couple patient/thérapeute.
Essais sur la rencontre de la métaphore et du temps.
Thèse de doctorat de Pascal Acklin-Mehri
dirigée par Mme.Monique David-Ménard
Introduction
« Je ne crois pas que les problèmes de la psychologie et de la philosophie puissent être résolus par des méthodes a priori. Nous avons besoin du contact continuel avec l’inépuisable monde de la réalité. On peut aborder cette réalité avec des théories et des idées dont la valeur sera mesurable aux perspectives nouvelles qu’elles ouvriront, aux faits nouveaux qu’elles dégageront. Quant une hypothèse psychologique nous mène a des résultats comme ceux ci, sa valeur relative est suffisamment prouvée. Mais si elle nous mène droit dans la réalité, elle ressortira changée, enrichie, et capable de susciter de nouvelle tentatives. Théories et idées, par conséquent, ne peuvent être que des phases transitoires sur l’asymptote qui nous approche de la réalité. » (Paul Schilder) [1]
« Comment faire pour écrire autrement que sur ce qu’on ne sait pas, ou ce qu’on sait mal ? C’est là dessus nécessairement qu’on imagine avoir quelque chose à dire. On écrit qu’à la pointe de son savoir, à cette pointe extrême qui sépare notre savoir et notre ignorance, et qui fait passer l’un dans l’autre. C’est seulement de cette façon qu’on est déterminé à écrire. Combler l’ignorance, c’est remettre l’écriture à demain, ou plutôt la rendre impossible ». (Gilles.Deleuze)[2]
« Il y a des moments dans la vie où la question de savoir si on peut penser autrement qu’on pense et percevoir autrement qu’on ne voit est indispensable pour continuer à regarder et à réfléchir ». (Michel Foucault, L’usage des plaisirs, p14)
Le mémoire que nous présentons ici correspond au déroulement d’une pensée en cours. Il s’agit bel et bien là, d’une série de questions qui s’emboîtent les unes dans les autres, chacune se structurant à l’aune de la suivante et vice et versa. Nous avancerons de cette manière tout en progressant toujours plus loin dans une réflexion dans et sur la clinique. Chaque pas effectué sera une étape nécessaire mais toujours insuffisante qui va nous entraîner vers un ailleurs potentiellement riche en nouvelles perspectives. Car pour sortir des sentiers battus du prêt-à-penser, il est nécessaire de se tromper soi-même en rusant avec ses propres représentations. Pour cela il nous faudra donc prendre les détours les plus imprévus. « Sortir des sentiers battus » est une manière de rechercher de l’autre, ailleurs, là où les chemins classiques, les grandes routes de la pensée, finissent par mener à l’impasse de l’identique, du toujours même ou du radicalement différent, l’incompréhensible, l’inaccessible en somme. Nous voulons croire en l’existence d’une troisième voie permettant d’explorer l’altérité dans un aller retour permanent entre la différence et l’identité.
Or, ne peut on considérer dans un premier temps, que toute limite est avant tout une affaire de langage ? Ne s’agit-il pas avant tout de communication lorsqu’il s’agit de remettre en lien le connu et l’inconnu ? Et si l’on veut bien oser le postulat d’une alchimie secrète qui fait interagir les mots qui décrivent, avec ce qui est décrit, on peut alors se rendre compte combien pourrait être intéressant d’ouvrir un peu plus notre regard, sur cette « frontière » qui unit la réalité et le discours sur la réalité. L’étude des liens qui semblent unir, en première approche, les deux membres de ce couple, initie notre parcours à partir de deux remarques de base. Tout d’abords, il nous semble que prendre le discours sur la réalité, pour la réalité supposée décrite par le discours, est une des « illusions » humaines les plus répandues. Mais on peut observer aussi que dans une société qui se veut « scientifique », présenter un discours comme « vrai » pour d’autre que soi même (selon une vérité que l’on voudrait objective et pas celle du plus fort), revient à supposer la possibilité d’établir un écart entre le discours et la subjectivité du porteur de ce discours. Ceci revient à mettre à l’écart le plus de subjectivité possible. En mêlant nos premières remarques on peut en venir à conclure que :
- Ce que je dis est vrai car mon discours s’identifie au réel dont je parle. Ou encore, de manière plus mitigée ; ce que je dis est « plus vrai que » dans la mesure où je me rapproche plus de la réalité.
- Mais je n’accepte rationnellement pour vrai que ce qui prouve son objectivité et son extériorité à la réalité observée.
- Cette vérité n’est importante pour moi que dans la mesure où je refuse d’indicer le triomphe de mon discours à un quelconque rapport de force. (Dans le cas contraire notre question ne se pose pas, puisque j’admet d’emblée la force de ma subjectivité).
Comment cela est il possible ? Comment un discours peut il se penser identique au réel qu’il décrit, dans le même temps que son producteur se différencie radicalement de cette réalité qu’il observe ? Paradoxe essentiel d’un discours se voulant le représentant « objectif » d’une réalité extérieure à lui, mais qui en oublierait, combien souvent il parle malgré cela en son nom. Le discours perd alors le respect d’une distance supposée avec l’objet dont il s’est cru un instant le représentant légitime. Et quand bien même, dépassant cette première représentation naïve du rapport entre discours et réalité, on préférerais parler d’une objectivité ou d’une vérité relative. Quel est le sens d’une moins grande naïveté, d’une prétention au « un peu plus que » alors même que des glissement vers ce manichéisme initiale sont toujours à l’œuvre pour peu que l’on accepte d’y regarder de plus près. Ainsi nous verrons donc que dans tous discours, le subjectif cotoit la prétention à l’objectivité. La brèche ainsi ouverte nous ouvrira la perspective d’autres lignes d’explication sur la « force » relative d’un discours. Nous éloignant petit à petit d’une rationalité naïve en réintégrant d’autres facteurs entrant dans la composition de la réussite d’un discours nous ne ferrons que faire entendre toujours plus précisément la voix d’une alternative nécessaire à l’impasse d’une simple opposition entre subjectivité et objectivité ; entre le vrai et le faux. Nous avancerons progressivement dans l’idée qu’aucun discours n’échappe à sa part de subjectivité, à sa part de manipulation, à sa part d’enjeu de pouvoir. Si nous pouvons mettre en évidence cette coexistence étrange, nous ouvrons la porte à ce que tout paradoxe de la pensée humaine, n’est peut être jamais autre chose que l’ombre portée des paradoxes inhérents a notre représentation des rapports de « vérité » entre langage et réalité. Peut être même s’agit-il là d’un fonctionnement princeps de la pensée.
Comment ces paradoxes de la représentation manichéenne sèment-il leurs traces dans une illusion si cohérente, ce que l’on nomme le langage, et qui nous sert à penser ? Il doit exister une autre propriété du rapport de la pensée au réel qui puisse expliquer que bien que la dualité nous reste nécessaire pour penser, elle en reste néanmoins toujours dépassable dans ses effets de paradoxes théoriques tels que nous croyons en observer les effets dans la réalité. Nous postulons que cette propriété existe bel et bien dans les termes d’un passage, d’une communication et d’une influence possible entre les mots et ce qu’ils décrivent. Ce passage, ce mouvement à l’origine du langage, échapperait à la fois à une distance et à une identité absolue entre le réel et son discours. Ainsi ce qui est une impasse au niveau de la pensée peut être compris comme une revendication du réel qui nous rappelle, en ne se laissant pas saisir, que le rapport entre réalité et discours sur la réalité, n’est pas univoque.
Tout commence donc pour nous par une rencontre avec une impasse ou pour le dire autrement, une rencontre qui se cherche mais n’arrive pas à se trouver. Nous considérons ici que dans tout dualisme verbal, les deux termes qui s’opposent peuvent aussi se concevoir comme les deux face d’une seule et même pièce. C’est à dire qu’ils décrivent, en une différenciation sous-entendue, les deux partie d’une seule et même réalité. Nous pouvons dire alors que ce dualisme, tel qu’il est inclus dans la frontière entre certains mots, suppose implicitement être à l’image d’une frontière existant dans la réalité. Mais si ces frontières, réelles ou figurées, sont liées d’une manière ou d’une autre, alors agir sur les séparations de mots c’est potentiellement agir sur les séparations de la réalité quelles sont supposées décrire. De là, il est possible d’imaginer qu’en dépassant, dans le discours, une séparation, une frontière ou un dualisme, cela puisse avoir un effet de dépassement des séparations, frontières et dualismes, dans la réalité à laquelle nous renvoie le discours. Il semble que de tels passages puissent être observés dans certains cas particuliers comme par exemple l’élaboration métapsychologique de Freud.
Par cette étude sur la métaphore nous tenterons d’entrer dans une compréhension approfondie des frontières, séparations, définitions, des mots qui découpent le monde en catégories par lesquelles nous pensons (ou croyons penser), et dont le dualisme (bon/mauvais, intérieur/extérieur, corps/esprit, profane/professionnel) nous semble être une des unités élémentaire. Nous mettrons en rapport la transgression « réussie » de ces limites, par la métaphore, avec la dynamique de pensée freudienne. Cette « réussite » sera interrogée à l’aune de la théorie, mais aussi de l’expérience clinique et plus particulièrement de l’évolution du symptôme dans l’espace de la cure. Nous reprendrons et développerons l’idée que si cette influence réciproque entre mots et réalité existe et que l’on soit capable de percevoir que la clinique est aussi discours sur la clinique, alors comprendre comment les mots décrivent, comment ils découvrent la clinique, peut avoir une influence majeure sur le fait clinique lui-même et sur sa potentielle modification. Se positionner dans un ailleurs du discours, sorte de position « méta » du discours sur lui même, grâce à la métaphore, pourrait se révéler comme élément méthodologique constitutif d’un acte psychothérapeutique.
Une première question sera de savoir comment réussir, entre réalité et imaginaire, à s’égarer par et au delà des mots pour dépasser les paradoxes intérieurs que suscitent la rencontre du clinicien avec ce qu’il observe. La mise en mots et la transmission de cette rencontre entre réalité clinique et imaginaire d’un chercheur, nous semble suivre un cheminement dont le déroulement peu classique de ce mémoire voudrait être l’image. La notion de « métaphore » que nous allons développer et définir progressivement tout au long de ce mémoire, tentera de subsumer l’essence dynamique de cette rencontre, création, transmission, transgression, à l’œuvre dans le travail de perception clinique. L’ensemble de ce cheminement, de cette rencontre du même (le déjà su du clinicien) avec cet « à rendre visible » de la clinique, pousse à la création d’entités théoriques chimériques souvent inacceptables au départ. Cette création et le dépassement de son inacceptation première sont issus du travail de métaphorisation. Le cheminement métaphorique est donc la voie d’une nécessité première, celle de réintégrer l’inconnu au connu et réciproquement le connu à l’inconnu. Cette nécessité à maintenir la cohérence d’une théorie novatrice, trouvera son écho dans le travail d’interprétation et sa capacité à intégrer et transformer la réalité « objective » à l’aune de cette indicible rencontre intersubjective entre les inconscients du thérapeute et de son patient.
Car si cette « secrète alchimie » des mots existe, on peut alors concevoir que cet espace particulier de la métaphore où le discours théorique prend naissance, a quelque chose à voir avec cet autre lieu particulier de l’espace thérapeutique, celui qui se tisse par des associations fantasmatiques entre le thérapeute et son patient. De là à supposer une communauté possible entre une dynamique de la métaphore à l’œuvre dans la théorie et une dynamique de la métaphore à l’œuvre dans la rencontre thérapeutique, il n’y aurait qu’un pas. Ce pas, nous voulons oser le franchir. C’est alors la relation particulière qui unit le patient et le thérapeute dans l’espace psychothérapeutique qui va nous intéresser. En tant que lieu où les différences se rencontrent et s’estompent pour se reconstruire dans l’instant ou dans l’après-coup, pour générer de la nouveauté théorique ou de la nouveauté dans la construction psychique intime du patient. Nous parlons là d’une rencontre entre deux travail de construction, de création qui vont se communiquer leur énergie réciproque. Cette énergie est celle qui prends vie de part et d’autre dans le travail de la métaphore.
Ce qui dans cette rencontre va se communiquer ce qui va permettre la communication et l’échange entre des personnes qui ne sont pas dans la même position initiale, est le partage, la différenciation et la communication dynamique entre plusieurs temporalités. Il s’agit d’une rencontre, dans l’espace médiateur de la thérapie, entre la temporalité intime et individuelle de chacun (dans celle ci réside d’éventuels blocages) et une temporalité plus universelle celle de la réalité, et de l’actualité dans laquelle se déroule la séance. C’est dans cette actualité que doit être maintenu un certain ancrage pour le bien être du thérapeute et du patient. La question de la temporalité à donc à voir avec la métaphore, et ceci peut se ressentir dans cet espace vécu du contact thérapeutique entre deux inconscients. C’est en réinscrivant le sujet et l’espace thérapeutique dans une relation temporelle où plusieurs histoires vont communiquer grâce au travail de la métaphore, que nous pourrons avancer dans notre exploration de cette intimité relationnelle qui place les mots, le sujet et la psychanalyse dans un mouvement d’ensemble.
Nous en arriverons à comprendre comment la rencontre se fait dans ce lieu particulier de la dynamique métaphorique où un moment de régression du patient fait connaissance avec un moment de sublimation du thérapeute. C’est de la rencontre entre ce vécu clinique et sa mise en théories profanes ou spécialisées, que prendra naissance un certain nombre d’hypothèses conjointes sur la nature de l’acte thérapeutique. Ses hypothèses se construirons autour des questions du rapport entre discours, symptôme et temporalité ainsi que l’idée d’une transgression positive capable de se produire dans cette interface communicante que la métaphore permet d’étayer entre le thérapeute et le patient. La métaphore est donc comprise par nous comme le passeur oublié d’un passage obligé, celui des devenirs multiples du symptôme.
Cette thèse va donc mettre à l’épreuve l’articulation d’une épistémologie et d’une théorie de la clinique. Il s’agit de montrer comment la possibilité d’une cure et la capacité du transfert de produire un événement qui transforme le patient, reposent sur la mise en jeu de métaphores qui, non seulement établissent le champ de l’inconscient ou mobilisent certains de ses éléments, mais le rendent apte à une certaine modification dans la temporalité complexe d’une analyse. Or cet efficace de la métaphore dans la cure rejoint la question épistémologique des métaphores par lesquelles l’analyste construit une métapsychologie en transformant des savoirs préalables pour pouvoir communiquer à d’autres analystes ce qu’il cherche dans ce qu’il écoute. Or, la métapsychologie, depuis Freud, est le langage métaphorique officiel qui explicite l’hypothèse de l’inconscient comme méthode de recherche. Nous lions ici l’étude de la temporalité et de la métaphore dans la cure avec la question de la métapsychologie comme fiction rendant compte de l’écoute d’un processus dont la quête même doit être transmise. C’est pourquoi, ce travail de thèse ne peut se réduire à être une épistémologie de la psychanalyse ni une étude clinique. La nouveauté du propos consiste dans la connexion entre ces deux thèmes.
Nous souhaitons souligner que dans ce travail que nous présentons, il s’agit de poser les jalons d’une alternative de réflexion. Dans cette tentative de voir les choses autrement nous avons pris le risque de certains raccourcis de pensée. En effet, chaque jalon, c’est à dire chaque idée avancée ici, sert à progresser un peu plus sur ce chemin difficile de l’alternative. Mais tous ces jalons nécessiteraient à eux seuls de bien plus amples développements. Nous nous sommes exceptionnellement permis de citer de larges parties de texte afin de servir de substrat, d’articulation à notre pensée et de s’acheminer ainsi plus vite dans notre réflexion. D’autre part, comme nous l’avons déjà souligner et soulignerons encore, il est clair pour nous qu’une des façons d’avancer face à une question paradoxale (comme celle où nous mène la confrontation de théories dualistes avec certains impensable de la réalité clinique), est d’aller chercher des réponses ailleurs que dans le champ spécifique du savoir qui a généré la question. Ainsi nous tenterons de trouver d’autres réponses, d’autres manières de questionner, d’autres alternatives de recherche dans un ailleurs que peuvent constituer des domaines de connaissance comme l’épistémologie, l’ethnologie, la philosophie ou la sociologie, dont les interrogations spécifiques n’avaient pas nécessairement pour objet les rapports du temps, de la métaphore et de la psychanalyse. Notre mémoire s’est donc étayé sur une démarche pluridisciplinaire. Pour autant, pas plus qu’un travail d’épistémologue, il ne s’agira dans ce mémoire de faire un travail de philosophe. Encore moins nous déclarons nous d’une démarche dite scientifique. Il s’agit avant tout du travail d’un psychologue utilisant sa compréhension du dispositif psychanalytique dans la cure pour interroger le rapport particulier du patient avec son thérapeute au travers des question connexe du temps et de la métaphore. Nous ne tenterons pas ici de trouver des définitions ultimes, mais plutôt d’explorer différents types ou modes de définition dont nous essayerons de développer les rapports intimes en formant par une mise en lien inhabituelle une réflexion plus large que ce que la restriction a un domaine précis, à une question trop circonscrite ne permettrait pas de mettre en évidence. Bien au contraire nous soulignerons la multiplication des définitions et ce qui dans la métaphore fait pont entre la multiplicité des points de vue. C’est cette unité dans la multiplicité qui nous ouvrira les portes, nous l’espérons, d’une autre manière de voir la clinique.
Nous nous appuierons pour ce faire sur une critique des sciences empiristes (Feyerabend) ou sociologique (B.Latour) ou encore de l’histoire (M de Certeau) en essayant de faire la preuve de la pertinence de ces références en psychanalyse. Sur l’analyse de l’éfficace des métaphores dans l‘interprétation du transfert et du contre-transfert plusieurs auteurs nous aideront à formuler plus précisément nos hypothèses : du coté des psychanalystes, Freud bien sûr, mais aussi André Green ou Piera Aulagnier. Du coté des philosophes nous trouverons de l’aide auprès de Paul Ricoeur et Gilles Deleuze par exemple, dont les études sur le temps et les procédés du récit ne sont pas pour autant convergentes. C’est par une méthode d’approche croisée de ces problématiques, à partir de ces différents auteurs que nous pourrons sélectionner ce qui nous permettra d’avancer dans la saisie de ce ressort décisif, la métaphore, dont nous préciserons les conditions d’usage dans la cure. Ici, l’apport de Gilles Deleuze sera pour nous essentielle en ce qu’il alimentera, entre autre, notre réflexion vers notre thèse principale concernant la coexistence plurielle des devenirs temporels dans ce carrefour du possible que constitue la nature « vive » de la métaphore.
Toute cette suite de réflexions intimement et singulièrement liées seront remise en jeu au final au travers d’une mise en question du couple duel schéma corporel/image du corps. C’est de la tentative de mise en cohérence de l’ensemble de ce cheminement que nous pourrons faire ressortir la quintessence de cet essai de pousser, dans un authentique mouvement de recherche, notre hypothèse métalogique sur le pouvoir des mots dans la clinique psychothérapeutique.